Laisser la parole…

J’ai été assister il y plusieurs Samedi dernier à une « conférence »

J’ai beaucoup aimé au début cette façon de démarrer à deux la  prise de parole, ça swinguait presque chacun-e laissant prendre le solo à l’autre si nécessaire… je me régalais à l’avance.

Sohan à présenté qui iel (*) était , comment iel (*) avait construit sa démarche passant de naturopathe à diététicien , sollicitant le public… parfait, c’était parfait, ça a dû durer au maximum 15 mn.

Puis c’est Nicolas Martin qui a parlé pendant plus d’une heure… Ne tenant absolument pas compte qu’après une demie heure d’intervention, le public commencerait  à saturer..

Non, il a continué, continué, continué, sans se rendre compte que le public saturait. J’ai ouvert ma gueule en vain…

Ce qui me sidère toujours autant, c’est que d’une part ce genre d’intervenant ne sache pas malgré tout son savoir, que l’attention de ce genre de groupe est de 30 minutes maximum…

Ce qui me sidéré aussi c’est que d’une part, les organisateurs aient laissé faire, et enfin que le public aussi est resté muet, subissant ce flot de paroles qu’il ne pouvait plus assimiler, et qui de plus lui ôtait une partie du  temps de débat.

Concernant les organisateurs , qui attribuent l’animation du débat aux intervenant,, se défaussant ainsi de ce qui peut arriver.. Il y a là un concept très puissant que j’ai inventé qui est « La non-assistance à débat en danger » 🙂

Il faudrait une fois pour toute que les organisateurs prennent leurs responsabilité en assurant du début jusqu’à la fin leur engagement.

Responsabilité qui se pose aussi dans le déroulement du débat… Sur des questions aussi dense, il s’agît d’organiser le débat de façon à ce que ça ne parte pas dans tous les sens. Par exemple, dresser , après les interventions, avec le public présent une liste des thèmes qu’il voudra aborder, leur attribuer une durée…

Mais c’est vrai que lorsqu’une des thématiques abordées est l’esprit critique, il serait bien que toutes les personnes présentes s’en saisissent pour mettre en place des dispositifs qui lui conviennent au mieux…

Bon faut que je me calme, mais sur ce sujet en particulier j’ai beaucoup de mal…

J’ai fait ici l’impasse sur les contenus… je ne veux pas capter trop longtemps l’attention du lecteur et de la lectrice..

(*) Sohan se reconnait non binaire d’où ce pronom « iel »

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