La danse de la mort-e

Dans la Dépêche (pour le contexte)

Professeure tuée à Saint-Jean-de-Luz : vive émotion aux obsèques d’Agnès Lassalle, des centaines de personnes réunies

Le cercueil de cette professeure d’espagnol, salariée du collège-lycée privé catholique Saint-Thomas d’Aquin depuis 1997 et passionnée de danse, est entré dans l’église biarrote, face à l’océan, sur un air espagnol de guitare classique, « Recuerdos de la Alhambra ». Au micro, l’une de ses sœurs a remercié les « collègues qui ont tenté l’impossible », « les élèves pour leurs attentions et leur courage », après la mort de l’enseignante.

À l’issue de la cérémonie, sur le parvis de l’église et devant le cercueil, le compagnon d’Agnès Lassalle a entamé des pas de danse, seul, sur un air populaire interprété par Nat King Cole, vite rejoint par plusieurs duos de danseurs.

Ils ont dansé sur une chanson de Nat King Cole: « Tu peux avoir confiance en moi, je ne repartirai pas ».

D’abord ça me fout les larmes même à la dixième fois
Je mets ici les trucs auxquels j’ai pensé…

  • Réappropriation, réinvention  d’un rituel
  • Les participant-e-s sont le média
  • Le compagnon  danse seul puis les autres apportent la dimension collective
  • L’imprévisible… Tu regardes les premiers pas, et u ne sais pas du tout ce qui va se passer. Tout à l’inverse des cérémonies habituelles
  • On ne rajoute pas du pathos à un crime…

Moi qui dans ces périodes, ai des moments ,où l’humanité me désespère (oui, je sais, la formule est naze), je retrouve là un peu d’espoir…

Et si commençait ici, la réappropriation, la réinvention de tous les rituels archi usés qui n’ont plus de sens et auxquels on s’accroche désespérément, bien sûr les commémorations, les cérémonies, etc … et pourquoi pas les manifs, les grèves, les actions… les pétitions au km..

Au moins ça m’aura fait rêver.. Merci pour ça !!

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