>>ATTENTION, GROSSE PRISE DE TÊTE<<
Déjà je copie l’intro sur le site de Lundi.am:
Envers et contre elle, Annie Le Brun traverse l’époque. Elle occupe ce point où sensible et politique, littérature et subversion, restent indissociables. L’expérience du surréalisme dont elle témoigne est tout le contraire d’un mythe, le contraire d’un passé. On y entend le vif des rencontres et de le plein des singularités, la puissance du collectif quand il chemine vers l’inconnu. Autant dire que sa manière de soutenir les désirs, de chasser toute tendance à la résignation ou de faire entendre la joie d’être ensemble, nous a beaucoup parlé à lundisoir.
On y a parlé d’esthétique critique, de communisme des ténèbres et de ces lignes de crête sur lesquelles il faut se tenir pour rester inaccaparé. Ou encore, pour reprendre un passage des Vases communicants qu’elle nous avait apporté, de ces « réserves monstrueuses de beauté » dans lesquelles puiser pour « se garder de reculer et de subir » .
Oui, c’est de la prise de tête, et ça pendant plus d’une heure et demie…
D’abord j’aime bien les gens qui pensent, non pas pour montrer qu’ils sont dans le coup, mais dans besoin de partager ce qu’ils/elles pensent…
Elle balaye là de la période des surréalistes ‘qu’elle a connu).. jusqu’à nos jours…
Il, y a un truc du domaine de la transmission, elle est entourée de gens quoi ont facilement deux générations d’écart et qui sont demandeurs de connaissance… de ses connaissances…
Comme d’hab je suis infoutu de faire l’inventaire des points ici abordés, si ce n’est celui de l’utopie et de l’amour… Elle y explique, en quoi l’amour , est par excellence le lieu de l’invention et de l’expérimentation de l’utopie… J’ai moi aussi ce truc chevillé au corps… oui carrément… il y a plein d’autres choses… Pas obligé d’être d’accord sur tout, mais ça produit de la belle réflexion… Bon elle n’arrive pas intégrer dans sa pensée, que là tout de suite elle est sur Youtube… On peut pas être bon partout 🙂
Mais vraiment ça vaut le coup d’aller au bout 🙂
Allez en prime, une archive , chez Pivot en 1978 « Des staliniennes en jupons » La guerre au néoféminisme… ça me laisse un peu rêveur :